Message de solidarité du 17ème Congrès National de la LCR aux salarié-e-s d’Arcelor-Mittal de Gandrange

Arcelor-Mittal, n°1 mondial de l’acier, a décidé de fermer l’aciérie électrique et le train à billettes du site de Gandrange en Moselle, c'est-à-dire de supprimer 600 des 1000 emplois.
En 2007, le travail des salariés du groupe a généré un bénéfice net de 2,15 milliards d’€. Le problème de Gandrange, c’est clairement celui de la dictature des profits : c’est pour satisfaire l’appétit carnassier des actionnaires que le site est sacrifié.
Le groupe Arcelor-Mittal exerce un chantage inacceptable quant à l’émission de CO2 au mépris de la santé des travailleur-se-s et des populations alentours. Le groupe refuse d’effectuer les investissements indispensables mais vend allégrement ses « droits » à polluer, les années où sa production est moindre.
La loi des profits n’est pas conciliable avec les exigences sociales et écologiques. La question de la propriété de l’entreprise doit être posée. A celles et ceux qui produisent (en lien avec la population) de décider et maîtriser les grands choix stratégiques ! L’industrie sidérurgique doit devenir propriété publique !
Le 17ème Congrès National de la LCR, réaffirme sa solidarité aux salarié-e-s en lutte d’Arcelor-Mittal de Gandrange. La LCR apportera son soutien et participera à toutes les initiatives visant à battre le plan Mittal.

 Motion adoptée à l’unanimité,Saint-Denis, le 27 janvier 2008